MARD ou pas MARD ? L’avocat comme seul interlocuteur pour vous accompagner.

Bien souvent les gens en conflit ne se parlent pas et les positions se cristallisent. Pour éviter ces situations, les Avocats peuvent vous proposer des modes alternatifs de résolution des différends (MARD) favorisant une reprise de dialogue.

Vous êtes sur le site de la plate-forme des avocats du Barreau de Lyon formés aux modes alternatifs de résolution des différends (MARD). Vous recherchez de l’information sur la médiation, sur le droit collaboratif, sur la conciliation ou sur la mise en place d’une procédure participative. Peut-être que vous avez déjà un dossier devant le juge et qu’il vous a fortement incité à trouver une solution…avec votre adversaire.

C’est le monde à l’envers mais comme tout change, pourquoi pas la résolution des litiges.
Votre avocat sera le meilleur interlocuteur pour vous exposer ces différentes alternatives et vous aider à choisir celle adaptée à votre situation. Il vous mettra en relation avec des professionnels compétents dans ces différents domaines.

Il vous a certainement informé qu’avant de lancer une procédure, il fallait tenter une conciliation avec la partie adverse, notamment par l’intermédiaire d’une médiation. Il vous a exposé que la tentative de médiation est devenu obligatoire par la loi dans un certain nombre de conflits administratifs, consommation, immobilier, construction dont le montant est inférieur à 5.000,00 €.

Médiation judiciaire ou médiation conventionnelle ? Vous avez peut-être entendu ces deux termes. Cela dépend de qui a pris l’initiative de la proposition de médiation. Soit le juge a désigné un médiateur ou une association de médiation après avoir recueilli votre accord au cours d’une audience. Il s’agit d’une médiation judiciaire. Le coût d’intervention de ce professionnel sera fixé par le Juge lors de cette audience en fonction de la complexité de l’affaire et votre situation financière et matérielle. Le médiateur prendra contact avec vous dans un délai de quelques semaines après avoir été désigné. Il disposera d’une première période de trois mois pour organiser la mesure de médiation.

Soit vous prenez l’initiative avec votre avocat de proposer une médiation à votre adversaire et vous vous mettez d’accord sur le choix du médiateur avec lequel vous convenez du montant de sa prestation. Vous fixerez de concert le calendrier des réunions et le terme de la médiation. Le médiateur sera un tiers neutre, indépendant et impartiale qui permettra la mise en place d’un cadre de médiation.

Votre avocat va continuer à suivre votre dossier, à vous conseiller et vous accompagne tout au long du processus. Il vous rassurera sur les meilleures options à choisir en fonction de vos intérêts en jeu et il vous aidera à rédiger les accords obtenus avec la partie adverse.

Quelle que soit le mode de résolution des différends choisi, vous avez tout à gagner d’essayer de vous « entendre » (au sens premier du terme) avec votre adversaire afin de restaurer une communication d’une qualité suffisante pour débloquer la situation. Cette initiative vous coutera moins cher, sera plus rapide et présentera moins de risque d’aléa judiciaire qu’un procès.

Si cela ne marche pas, il sera toujours temps de reprendre la voix judiciaire.
Mais une chose est certaine : vous et votre avocat serez les seuls juges pour choisir ce qu’il vous convient.

Katherine K. LEFORT – Avocat et médiateur